ABLETTE

ABLETTE
Alburnus alburnus (Linné, 1758)
Poisson des eaux lentes, qui vit environ 6 ans et ne dépasse guère la quinzaine de centimètres.
L’ablette vit en groupe, à la surface, guettant les insectes. Elle se reconnaît à ses écailles délicates et argentées.
Appelée aussi : sardine, ambiette, blanchet
ABLE DE STYMPHALE
ABLE DE STYMPHALE
Leucaspius delineatus (Heckel,1843)
Petit poisson de eaux calmes, vivant environ 3 ans et dépassant rarement 10 cm.
Assez semblable à une petite vandoise, il s’en différencie par sa bouche dirigée
vers le haut. Il se tient près de la surface et se déplace en bancs.
appelé également : dos vert
Sandres, mode d’emploi :

Le sandre, ou stizostedion lucioperca, de la famille des percidés, est originaire d’Europe centrale (bassin du Danube). Sa présence est signalée vers 1923 dans le bassin du Rhin. Les grands lacs de retenue de basse et moyenne altitude étant particulièrement favorables à son développement, il a été introduit par déversement dans le barrage de Méquinenza.
Morphologie
Le sandre est pourvu de deux nageoires dorsales séparées par un court intervalle ; la première a 14 rayons épineux, la seconde débute par un ou deux rayons épineux et comporte 19 à 23 rayons mous. La tête, relativement petite, se termine par une bouche grande et garnie de dents dont 6 particulièrement bien développées (canines). Le corps est allongé pourvu de nombreuses écailles d’aspect rugueux; la ligne latérale se prolonge sur le début de la nageoire caudale ; le dos est verdâtre, les flancs d’un vert-jaune marqués par 9 à 11 bandes verticales sombres ; le ventre est blanchâtre. Les sujets pêchés pèsent souvent de 2 à 3 kg, mais certains individus atteignent 1 m pour 10 kg.
Reproduction :
Le sandre se reproduit, en général, dès que l’eau atteint une température de 12 à 15°C. Il recherche alors les fonds propres (graviers, sable), garnis de végétation courte et assez dure, de fines racines enchevêtrées. En l’absence de ces éléments, il peut frayer sur des roches ou des cailloutis. C’est là que le mâle prépare un nid dans une faible profondeur d’eau. En général il y a un mâle et une femelle par nid, mais selon le rapport des sexes, il peut y avoir un seul mâle pour plusieurs femelles et vice versa. Le mâle garde le nid pendant les premiers jours de l’incubation et peut se montrer très agressif.La croissance du sandre est rapide : 2 étés, 0,5 kg ; 3 étés, 1,5 kg ; 6 étés, 3,5 à 4 kg. A Méquinenza vous pouvez capturer couramment des sujets pesant jusqu’à 3 ou 4 kg, moins fréquemment mais non rarement, des sandres de 10 à 12 kg. La capture de spécimens de plus de 15 kg a été enregistrée.
Mœurs et habitat
Le sandre vit et chasse, généralement, en groupe se nourrissant autant de proies mortes que de proies vivantes. Il est méfiant, sensible aux bruits, et se tient aussi
bien à 1 m qu’à 25 m de fond. S’il n’est pas dérangé pendant la nuit, le sandre recherche volontiers sa nourriture quand la luminosité est faible, c’est pourquoi il a longtemps réputé comme un carnassier aux mœurs essentiellement nocturnes.Chassant en groupe, le sandre attaque les fretins en bancs, en tuant et blessant le plus possible. Après le carnage, il dévore ses victimes en les recherchant longuement sur le fond. Ainsi passe-t-il pour un redoutable destructeur, un tueur par plaisir ! Malgré sa prédilection pour les fonds de 2 à 8 m, il lui arrive de s’établir à des profondeurs importantes pendant de longues périodes, au point que les pêcheurs croient à sa disparition, jusqu’au jour où il remonte sur les coups de pêche.
Comme on le voit, les mœurs du sandre sont différentes de celles du black-bass, mais on constate que les deux espèces cohabitent parfaitement.
Le sandre s’est parfaitement adapté aux eaux du barrage, et sa reproduction naturelle est en constante progression.
Pêche du sandre
La pêche du sandre est délicate et imprévisible. La pêche aux leurres et au lancer du sandre est passionnante et donne d’excellents résultats tout aussi régulièrement que les techniques de pêche au vif et au posé.
Tout comme le black-bass, le sandre peut se pêcher statiquement avec des appâts naturels tels que : vers, petits vifs, écrevisses etc… Mais il est plus sportif et nettement plus agréable de le pêcher au lancer léger. La pêche du sandre aux leurres peut être pratiquée dans de très nombreuses zones et ne nécessite qu’un matériel simple et peut encombrant.
Tout pêcheur passionné peut la mettre en œuvre avec facilité et obtiendra alors des résultats réguliers et des sensations plaisantes.
Matériel et équipement
Pour pêcher le sandre, le matériel requis est relativement simple. Une canne relativement raide, de 1.80m à 2.90m selon que l’on pêche du bord ou en barque permettra de lancer avec précision. La canne peut être télescopique ou en deux bouts. Elle sera plutôt raide, et nerveuse à la fois pour lancer loin (habituellement : leurres de 5 à 30 grammes), mais aussi pour pouvoir sentir les attaques délicates des sandres. En effet, souvent la touche peut se confondre avec le léger accrochage d’une feuille entre deux eaux. N’hésitez pas, ferrez !
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Moulinets
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Petit moulinet à tambour fixe, garni de nylon en 0,24 mm ou, mieux encore, une tresse en 0,16 mm. L’utilisation de la tresse est un avantage sérieux pour sa raideur qui apportera immédiatement toute sensation de touche dans le poignet. Bobine bien pleine (pour un lancer aisé) et frein réglé correctement.
Les poissons nageurs
Pour pêcher le sandre, préférez toujours les poissons nageurs plongeants. C’est-à-dire ceux qui évolueront le plus prêt du fond possible. Les leurres plongeants (à grande bavette) et les leurres plombés sont souvent les meilleurs même si un petit poisson nageur flottant est très performant quand les sandres chassent en surface. Ces leurres doivent mesurer de 5 à 12cm de long.
Les leurres souples
On ne présente plus les fameux twists qui, quelque
soit leur couleur, ont tous fait leurs preuves pendant des années et qui continuent à donner d’excellents résultats.Les shads, les imitations d’écrevisses, les imitations de vers diverses offrent aux pêcheurs aux leurres souples des possibilités illimitées. N’hésitez pas à essayer des associations de leurres ou des montages peu orthodoxes (leurres à black-bass, leurres souples sur montures maniées) qui sont souvent très efficaces pour prospecter les zones encombrées où l’on rencontre couramment les sandres.
Technique
Les sandres se postent souvent dans les fosses ou aux abords d’obstacles.
Ces postes sont parfois impossibles à prospecter autrement qu’en barque mais ce sont les plus réguliers.
Les zones de chasse des sandres sont nombreuses autour de leur zone de repos. Ainsi, les hauts fonds, les embouchures situées à proximité des postes décrits plus haut sont des sites à pêcher en priorité.
Pour la pêche aux poissons nageurs la principale difficulté consiste à présenter le
leurre à la bonne profondeur.
Plus l’animation est irrégulière plus les prises sont nombreuses.
Il est intéressant de s’appliquer aux abords des obstacles ou des tenues supposées du poisson car le sandre prend parfois un leurre après de nombreux passages.
Lorsque l’on pêche aux leurres souples tout est différent, l’animation doit être très saccadée, ponctuée de pauses plus ou moins longues mais toujours à proximité immédiate du fond.
Il est primordial d’être concentré sur les sensations que vous communique la canne car les touches sont très discrètes. Au moindre doute ferrez sans hésitation car le sandre est prompt à relâcher les leurres.
Tout comme ceux du black-bass, les filets de sandres, sont délicieux. Mais, ne vous en faites pas une indigestion. Si vous le souhaitez, prélevez ce qui vous conviendra pour votre repas. Pour le surplus, remettez gentiment vos sandres à l’eau….
Le Brochet
Description
Le Grand Brochet et le Maskinongé ont un corps ovale, une grande tête aplatie (parfois concave chez le second), un museau en forme de bec de canard et de grosses dents. Le Grand Brochet se distingue par des rangées horizontales de motifs en forme de fèves, des taches jaunes sur fond vert ou brun, quatre à six pores de chaque côté de la face ventrale de sa mâchoire inférieure et par des écailles recouvrant ses joues et la moitié de ses opercules. Le Maskinongé est le plus grand représentant de la famille. Il se caractérise par des marques sombres sur fond pâle, six à dix pores de chaque côté de la face ventrale de sa mâchoire inférieure et par l’absence d’écailles sur la portion inférieure de ses joues et de ses opercules. Bien que des Maskinongés de plus de 1,8 m et de 45 kg aient autrefois été observés, la plupart des spécimens actuels sont beaucoup plus petits (70 cm à 120 cm, de 3 kg à 16 kg).
Répartition et habitat
Le Grand Brochet (Esox lucius) a une distribution circumpolaire, le Brochet d’Amur (E. reicherti) est indigène de la Sibérie et de la Chine, et le Maskinongé (E. masquinongy), le Brochet d’Amérique (E. americanus) ainsi que le Brochet maillé (E. niger) se rencontrent exclusivement en Amérique du Nord. Ces deux derniers vivent à l’état naturel seulement dans l’Est de l’Amérique du Nord. Le Grand Brochet se rencontre partout au Canada excepté dans les Maritimes, en Gaspésie, dans la plupart des régions arctiques côtières et en Colombie-Britannique (on le trouve dans le Nord-Est de cette province). Il vit dans les lacs chauds ou frais, dans les cours d’eau et les étangs, habituellement où il y a de la végétation aquatique. Le Maskinongé affectionne les eaux fraîches et propres où il y a de la végétation. Au Canada, on le rencontre depuis le Québec jusque dans l’Est du Manitoba.
Le Brochet d’Amérique (E. americanus) se divise en deux sous-espèces : le Brochet d’Amérique à proprement parler(E. a. americanus), qui peut atteindre 35 cm de longueur, et le Brochet vermiculé (E. a. vermiculatus), légèrement plus petit. Au Canada, on peut rencontré ces sous-espèces ainsi que le Brochet maillé, un autre brochet de petite taille, dans certaines régions du Sud de la Nouvelle-Écosse jusqu’en Ontario, dans de petites étendues d’eau chaude telles que des étangs, des petits ruisseaux et des baies de lacs.
Régime alimentaire
Les brochets chassent à l’affût. Ils se cachent, puis se jettent sur leur victime en la capturant de côté et retournent ensuite se cacher afin de la retourner et l’ingérer tête première. Les adultes se nourrissent presque exclusivement d’autres espèces de poissons.
Reproduction
Le Grand Brochet se reproduit au printemps (avril ou mai). L’adulte se déplace généralement vers des sites de frai sous la glace. Il ne construit pas de nid et ne donne aucun soin parental. Il atteint sa maturité sexuelle entre l’âge de deux ans et quatre ans. Certains individus ont plus de 24 ans, mesurent de 1 m à 1,5 m et pèsent de 14 kg à 20 kg. En Amérique du Nord, le plus gros individu pêché à la ligne, en 1940, mesurait 133,3 cm et pesait 20,92 kg. Au Canada, le plus gros individu a été pêché en Saskatchewan en 1954 et pesait 19,39 kg.
Importance pour les pêches
Le Maskinongé est l’un des poissons les plus recherchés au Canada par les pêcheurs sportifs, que ce soit pour ses acrobaties aériennes, sa combativité ou parce que l’on espère battre le record de 32kg.
Le Grand Brochet est sujet aux lymphosarcomes cancéreux et à une maladie appelée l’ulcère rouge. Les brochets sont parasités par le ver jaune dans la chair et par des Trématodes dont les larves (métacercaires) enkystés prennent l’apparence de points noirs sur la peau (blackspot). Ces parasites n’affectent pas les humains et sont tués par une cuisson adéquate du poisson. À certains endroits, les brochets sont porteurs de Cestodes qui peuvent être transmis aux humains. Le Grand Brochet est pêché commercialement et sportivement. En poids, il occupe le second rang de prises annuelles de poissons en Saskatchewan. Au Canada, en 1993, les prises commerciales totales ont été de 2150 tonnes et ont rapporté 1,5 million de dollars aux pêcheurs. Le Brochet maillé, qui peut atteindre 50 cm de longueur et peser 1,4 kg, représente un certain intérêt pour les pêcheurs sportifs.
Les poissons de nos rivières
13 mars, 2010, 21:51
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Nature

Le chevesne
Poids maximum : 6 kg (3 kg en moyenne)
Longueur maximale : 70 cm (moyenne 30-40 cm)
Durée de vie : 10 à 12 ans (femelle 13 ans)
Période de frai : avril à Juin
Description : corps fusiforme et cylindrique couvert de grandes écailles. Dos bleu-vert à gris brun avec des reflets verdâtres. Flancs plus clairs et ventre blanc
La loche
Poids maximum : 80 g
Taille maximale : 15 cm (moyenne 10 à 12cm)
Durée de vie : 7 ans
Période de frai : mai – Juin
Description : corps allongé recouvert de minuscules écailles brunes jaunâtres, parsemé de taches sombres. Bouche ornée de 3 paires de barbillons.
Le goujon
Poids maximum : 220 g
Longueur maximale : 22 cm
Durée de vie : 5 à 8 ans
Période de frai : Mai – Juin
Description : corps brun argenté, marques sombres sur les flancs et sur la nageoire caudale.
La truite Fario
Poids maximum : 300 à 500 g (jusqu’à 10 kg)
Longueur maximale : 20-50 cm (jusqu’à 1m)
Durée de vie : 4 à 6 ans (jusqu’à 10 ans en lac)
Période de frai : novembre à Janvier
Description : corps fusiforme et élancé, tête assez grosse avec une bouche bien fendue, de petites dents sur les mâchoires, la voute et la langue. Nageoire de petite taille et adipeuse entre la dorsale et la caudale, belle peau lisse recouverte de petites écailles. Dos foncé avec des nuances de noir, gris bleu-vert ou brun-vert plus ou moins sombre. Flancs brun-jaunes tachetés de point noirs et rouges. Ventre plutôt blanc, parfois jaunâtre.
Le vairon
Longueur maximale : 7 à 14 cm
Durée de vie : 3 à 6 ans
Période de frai : mai à juillet
Description : corps allongé et cylindrique, museau arrondi, bouche de petite taille. Dos gris-vert , petites écailles avec des raies transversales foncées, flancs argentés, ventre blanc. Ligne latérale claire généralement interrompue dans la partie postérieure.
Passes à poisson
L’existence de seuils infranchissables sur les cours d’eau cause des dommages aux espèces migratrices. Un ouvrage d’une trentaine de centimètres peut à lui seul empêcher les truites de remonter la rivière vers l’amont, lieu propice en période de fraie.
Ces dispositifs ont pour objectif de contourner les obstacles. Se sont des solutions alternatives lorsque le contexte ne permet pas la suppression pure et simple d’ouvrages infranchissables.
les pêcheurs
20 novembre, 2009, 20:23
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Nature
La politique européenne de la pêche est un bide. Ce ne sont pas les pêcheurs qui le disent mais la Commission elle même. Alors qu’en France, par exemple, les marins pêcheurs n’en finissent plus de crier leur colère contre « Bruxelles ».
Tout ce que l’on a fait depuis des années pour protéger les stocks de poissons, pour réduire les capacités de pêche de l’Union, tout cela n’a eu qu’un tout petit impact malgré les moyens importants dégagés par les 27.
Le commissaire chargé du dossier lance donc des pistes pour revoir de fond en comble la gestion de la pêche dans l’Union. Il y a trop de bateaux et plus assez de poissons constate simplement le commissaire. Et les quotas accordés aux Etats membres, les primes pour démolir les bateaux, les primes de reconversion pour les pêcheurs, tout cela ne parvient pas à reconstituer les stocks. Et il vous demande votre avis. Via internet, vous pouvez répondre à un certain nombre de questions. La Commission avance donc quelques idées. Aujourd’hui on fixe des quotas par Etats membres: ne pourrait-on pas plutôt accorder à chaque pêcheur un quota individuel, un quota dont il serait responsable et qu’il pourrait revendre par exemple quand il décide de quitter la profession ?
Aujourd’hui tous s’accordent pour dire que les contrôles des captures ne sont pas très efficaces. La Commission se dit prête à ne plus fixer que de grands objectifs, puis à laisser le secteur atteindre comme il le souhaite cet objectif. Bien évidemment, les pêcheurs devraient prouver les efforts qu’ils ont réalisés. Selon la Commission, ce système fonctionne déjà dans certaines coopératives avec sanctions à la clef pour les pêcheurs qui trichent.
Enfin, sujet qui risque de crisper un peu plus encore la profession, la Commission s’interroge: les marins pêcheurs ont accès à la pêche gratuitement. Ils bénéficient de réductions du prix du gasoil. Ils ne financent pas les contrôles destinés à protéger les stocks de poisson. Faut-il maintenir cette disposition ou peut-on imaginer une implication financière du secteur? Nous avons jusqu’à la fin de l’année pour donner notre avis si nous le souhaitons, ensuite la Commission présentera les propositions législatives pour réformer réellement ce secteur.
Les Lacs….
20 novembre, 2009, 18:03
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Nature

Fonctionnement d’un lac
A l’échelle humaine, les lacs ne semblent pas évoluer et pourtant comme tout élément naturel, ils se créent, se modifient et disparaissent. Divers facteurs climatiques entrent en jeu qui régissent leur vie interne. Sous nos climats tempérés, le niveau du lac reste à peu près constant car le bilan des entrées et des sorties est équilibré.
Phénomènes physiques dominants
Ils sont induits par 3 facteurs, le vent, la température et les courants.
Le vent agit fortement sur le fonctionement et la morphologie des lacs. Il crée un déplament génral des eaux superficielles – Il contribue à lérosion des berges. La température – La stratification thermique qui est l’effet majeur de la température sur le fonctionnement du lc. Le soleil agit par évaporation mais il provoque aussi une réchauffement des eaux sur la couche superficielle «l’épilimnion » l’épaisseur de cette couche est variable selon la saison et l’homogénéisation de l’eau est crée par le mouvement de l’eau grâce au vent. Les courants issus des affluents et de l’émissaire – Les eaux affluentes ont leur propre température et densité ; elles s’étalent donc dans la couche du lac où elles trouvent leur équilibre densimétrique.
Sonder les fonds

Pour sonder un poste, il suffit de projeter à l’aide d’une canne à carpe, un ensemble composé d’un marqueur/sondeur et d’un plomb de 110grs directement sur le coup. Le marqueur/sondeur est une sorte de flotteur avec un émerillon d’un côté et une partie colorée de l’autre. Celui-ci coulisse librement sur le corps de ligne et vient buter sur le plomb. En relachant le fil par petites longueurs(en s’aidant de deux marques sur la canne pour qu’elles soient à chaque fois les mêmes) on peut, en les aditionnant, déterminer exactement quelle est la profondeur sous le flotteur!
Exemple: avec deux marques situées à 30 cm l’une de l’autre, en relachant 12 fois, la profondeur est de 3.60m(12 x 30cm = 3.60m)
On ramene ensuite l’ensemble plomb/flotteur d’un ou deux tours de manivelles et on renouvelle l’opération pour calculer à nouveau le fond à cet endroit. En ratissant ainsi le poste plusieurs fois sur la droite, puis plusieurs fois sur la gauche, à des distances différentes du bord à chaque lancer, on peut déterminer avec précision le profil du poste.
De la même façon, mais à l’aide de tresse cette fois(pour plus de sensibilité) on peut propulser un plomb seul et le ramener tout doucement en le faisant racler sur le fond. Avec un peu d’habitude, on peut très bien, lors de cette opération, deviner la texture du fond et ainsi trouver les zones les plus intéressantes pour y déposer nos montages.
Si fond est plutôt dégagé et que le plomb glisse parfaitement on peut penser que l’on se trouve soit sur de la vase, soit sur de la terre, soit encore sur du sable. L’observation attentive du plomb des sa sortie de l’eau est alors bien utile.
Un peu de glaise collée sur celui-ci va nous indiquer un fond terreux alors que quelques aspérités en surface nous désignera plutôt la présence de sable. En cas de substrat vaseux, en reniflant le plomb dès sa sortie de l’eau, on peut également mieux connaître la nature de la vase présente sur le fond. Ainsi, une odeur “fétide et puissante” nous indiquera une zone à éviter, alors que si l’odeur n’est pas trop forte, l’exploitation de ce poste même vaseux peut quand même se révéler intéressante.
Si le plomb tressaute légèrement, il s’agit plutôt de graviers ou de cailloux. Pour en être certain on peut alors utiliser un marqueur indélébile pour colorer le plomb. En le laissant glisser sur le substrat, celui-ci va se rayer plus ou moins profondément, nous permettant de savoir si l’on a à faire plutôt à du sable qu’à des graviers.
S’il se cale au fond et reste carrément bloqué, nous avons alors à faire à un fond composé cette fois de gros cailloux ou carrément de blocs de pierre. Un montage à plomb cassant et une présentation spécifique(pop up) devra alors être mis en place.
Si le plomb a tendance à venir par à-coups, ce sont certainement alors les herbes et les végétaux qui bloquent sa progression. L’utilisation en remplacement du plomb classique d’un plomb à griffes, va nous permettre de “prélever” un peu de cette herbe nous indiquant d’une part sa longueur mais aussi sa densité. Une fois renseignés nous allons alors pouvoir monter un appât flottant qui se présentera à la bonne hauteur sur ce tapis végétal.
Lorsque la progression du plomb est stoppée net, si l’arrêt est plutôt franc et suivi d’un grand relâchement, il s’agit probablement d’une cassure.
Si au contraire la progression du plomb se traduit par un relâchement court suivi très rapidement par une reprise normale de la glisse du plomb, on peut facilement deviner que nous venons de passer une marche. Les deux dernières configurations sont de toute manière des lieux de passage quasi-certains des carpes du plan d’eau qu’il va falloir repérer avec précision pour pouvoir les exploiter au maximum.
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C’est ma technique de pêche préférée pour les courtes sessions. Que ce soit une matinée de pêche ou le coup du soir. (ah ! le petit coup du soir… allons bon je m’égare déjà…) Redevenons sérieux. C’est une pêche rapide par excellence : parce que je pêche directement sur une zone de tenue, que le poisson vit là. Je n’ai pas à le chercher ou à attendre, sa venue hypothétique sur le coup. De plus tu pêches en confiance. Sur un poste que j’ai longtemps pratiqué en Marne (près des fameuses guinguettes pour les régionaux de l’étape…) je ne compte plus les sessions où j’ai eu mon premier “run” avant d’avoir fini de mettre toutes mes lignes à l’eau. J’ai même des souvenirs où j’ai eu les départs, canne encore à la main, sans avoir eu le temps de la poser sur le rod pod… Impressionnant ! et très surprenant ! Et quand celà t’arrive ne serait ce qu’une fois, tu n’oublieras jamais plus dans ta vie de pêcheur de monter ton épuisette avant de lancer ta première ligne !!Mais avant de pêcher, tout commence par la recherche et le choix d’un tel poste. En rivière, j’aime beaucoup les piles de pont, ou l’aval des barrages. Grosso modo, tous les obstacles qui cassent le courant, créant ainsi une zone d’amortis, donc une zone de confort. En plans d’eaux, l’obstacle naturel le plus fréquenté est l’arbre mort, pour peu qu’il soit en eau profonde. Là, c’est à la fois une zone où ells se sentent protégées, et en plus elles ont le garde manger à portée de bouche ! Le gîte et le couvert en somme !Maintenant tous ces postes de pêche fréquentés par les carpes ne sont pas pêchables : nous allons devoir les extraire, parfois en force, de leurs repaires. Donc mon placement et celui de mes cannes par rapport aux obstacles font que j’exploite ou non tel poste. C’est primordial. J’ai “oublié” d’en pêcher beaucoup, et qui pourtant sentait le poisson à plein nez !! Je m’explique avec une image toute simple. Une fois installé, il faut que ma ligne soit tendue le plus possible à la perpendiculaire de l’obstacle. Systématiquement, lors d’un départ, la carpe y retournera. Si ma ligne est parallèle à celui ci, la détection de la touche peut mal se faire et je ne peux pas brider le poisson et l’empêcher d’y aller. Même dans le cas d’une pêche de bordure, ce qui arrive souvent quand on pêche ainsi. Autrement, dans tous les cas, celà finit par une casse. Et savoir, que j’ai fait une nouvelle adepte du piercing avec mes “boilies hook” ne me rend pas fou de joie… Surtout quand celà est uniquement de ma faute et courru d’avance.
Parlons un peu de technique maintenant. Les cannes tout d’abord. Elles doivent être puissantes. Dans les premières secondes du combat…on ne fignolera pas… Notre temps de réaction à la touche est déjà un avantage pour le poisson. Alors si en plus la canne est un peu comme une nouille molle… On aime, on aime pas mais la tresse sur le moulinet est un plus. La détection est immédiate : il n’y a pas d’élasticité comme dans le nylon. Si c’est important pour la détection de la touche, celà l’est encore plus lors d’un combat… Si vous avez un doute rappelez vous de combien s’allonge votre nylon avant de casser quand on est accroché quelque part. Cette élongation sera source de perte de bien des poissons. Avec la tresse vous saurez toujours où est le poisson par rapport à l’obstacle. Autre chose à laquelle il faut penser avant de mettre la ligne à l’eau : c’est le réglage du frein de combat du moulinet… L’oublier, c’est perdre un poisson.On ne fignole pas pendant le combat, alors les hameçons fin de fer restent dans les boites. Il n’y a pas d’exception à cette règle dans cette forme de pêche. Comme onprend des risques, plus précisemment, on en fait courrir au poisson que l’on essaye de capturer, en réalisant notre montage, on pense à créer un point faible : le bas de ligne. Là aussi, pour ceux qui ont un doute, essayez de casser en force un montage avec un bas de ligne de 7 à 8 kg de résistance : il faut sacrément tirer sur la canne pour y parvenir ! Oui, mais s’il y a des dréssènes : avec ces moules qui coupent un 40 centièmes comme un rasoir, ce n’est pas 5 kg de plus en résistance du bas de ligne qui changeront la donne.La réussite d’une capture depend de notre réaction à la perception de la touche. Il est donc hors de question d’aller montrer son album photo au collègue sur le poste d’à côté… Sinon, il va manquer ce qui aurait été les nouvelles pages de ce précieux recueil !! Le bedchair est “au cul des cannes” et le thermo de café et le paquet de petits gâteaux à portée de mains, pas au fond du coffre de la voiture à 100 mètres de là ! Et la petite sieste au soleil en attendant la touche est risquée !
Autre “petit” détail : ce n’est pas parce que l’on a le droit de pêche à 4 cannes qu’il faut positionner toute l’artillerie sur le poste. Ce n’est pas la peine de se créer tout seul les conditions parfaites pour réaliser un beau “scoubidou” avec nos fils et une carpe au bout d’un seul… Dans cette situation, nous pêchons dangeureusement, pas la peine d’en rajouter. Et cela ne rajoute rien à notre efficacité. Bien au contraire !
C’est la pêche des courtes sessions par excellence. Parfois même, des très courtes sessions ! L’été quand tu pêches un poste que tu sais habité, qu’il n’y a pas eu le moindre bip, la plus petite tirée sur les lignes au bout de trois heures de pêche, d’expérience, tu n’en auras pas beaucoup plus, même en restant deux heures de plus. Les carpes ne sont pas toujours en activité, même si nous arrivons au bord de l’eau rien que pour leur faire plaisir !Mais c’est la technique qui m’a rapporté le plus rapidement des poissons, je parle en temps d’attente des touches. Et sans aucune comparaison possible, avec telle ou telle session sur des postes longtemps préparés à l’avance ! Ce n’est pas celle qui m’a rapporté mes plus gros poissons. On ne peut pas tout avoir quand même ! Mais, toujours, toutes les carpes que j’ai piqué dans ces conditions m’ont réserve des combats où rien n’a été gagné d’avance.
Et c’est aussi ce que j’attends de la pêche et des poissons. Ce que nous attendons tous, très certainement.

Tout comme la pression atmosphérique, les basses pressions ou encore la lune, le vent est un acteur prépondérant pour la pêche de la carpe.Un vent soutenu enrichit l’eau en oxygène et l’on sait que le taux d’oxygène est un facteur important en relation directe avec l’appétit des carpes.
Lorsque le vent se lève, c’est plutôt positif car ce vent va pousser bon nombre de poissons dans la direction dans laquelle il souffle. Ce faisant il les rassemble dans un même secteur du plan d’eau. Il engendre sur toute la zone des courants qui agitent la vase, ce qui libère toute sorte de nourriture naturelle. Lorsque l’eau est troublée par toutes ces matières en suspension, les montages sont bien plus difficile à détecter pour les carpes les plus méfiantes d’autant plus qu’elles sont alors en compétition alimentaire, ce qui les rend pour le pêcheur bien plus faciles à capturer.
Compte tenu de ces critères, il serait facile de prétendre que pêcher avec le vent de face est la bonne solution pour prendre plein de poissons.
Pourtant, si ce conseil permet souvent d’obtenir d’excellents résultats, il donne aussi parfois lieu à des contre-performances.
Par exemple, lorsque le vent est déjà établi, son efficacité est bien moins importante que lorsqu’il se lève. Les zones troubles sont plus nombreuses, et les poissons bien moins facile à localiser.
Si le vent souffle depuis plus de 24 heures, les carpes se seront pour la plupart dispersées, perdant tout l’intérêt initial qu’elles pouvaient porter à l’endroit.
Si en été un vent chaud venant du sud ou du sud ouest est une aubaine, par contre en hiver, ce même vent s’avère bien souvent inintéressant car les carpes rechigneront à quitter le confort de leurs quartiers d’hiver pour aller glaner une hypothétique nourriture.
On a coutume de dire qu’un vent froid venant du nord, de l’est ou du nord-est est défavorable à la pêche car il abaisse la température de l’eau, n’incitant pas les poissons à se nourrir, c’est le plus souvent vrai aussi bien en été qu’en hiver.
Pourtant, si ce même vent froid vient mettre fin à une longue période de canicule et d’inactivité des poissons, il peut alors s’avérer être très productif, surtout lorsqu’il commence à se manifester.
D’autres facteurs peuvent également faire exception à la règle comme une forte pression de pêche sur un plan d’eau.
En effet comme les carpes apprennent par association, des poissons déjà piégés à plusieurs reprises vont tout simplement modifier leur comportement naturel, et ne pas suivre le mouvement habituel.
Pour conclure je dirais que si la règle générale est bien sûr à connaître, il existe aussi des exceptions dont il faut tenir compte lorsque l’on entame une partie de pêche.

Comme la plupart des cyprinidés la carpe vit en groupes d’autant moins nombreux que les sujets qui composent ce groupe sont âgés. Les individus (males et femelles) qui forment ce groupe sont généralement de même souche et issus d’un même frai. Ces groupes se déplacent et suivent des parcours et des horaires bien précis, trahis dans leurs cheminements par leurs sauts ainsi que par les chapelets de bulles en surface qui jalonnent leur trajet d’alimentation. Les sujets plus âgés sont souvent solitaires ou alors évoluent en groupe restreint, composé de quelques individus seulement, préférant la quiétude et acceptant très mal la concurrence alimentaire des poissons plus jeunes. De nature méfiante la carpe peut devenir solitaire en vieillissant, d’ailleurs les très grosses carpes sont souvent des individus solitaires. Généralement les plus petites carpes d’un plan d’eau sont les premières à venir se gaver des amorçages des pêcheurs. Cela s’explique bien sûr par le manque d’expérience de cesjeunes carpes. Les carpes plus âgées attendent sagement à proximité de voir s’il y a danger. C’est pourquoi, il est toujours intéressant de présenter un montage en périphérie d’un poste amorcé. Il permet bien souvent de prendre du poisson un peu plus gros que ceux capturés directement sur le coup. En cas d’absence de signes visibles de danger ces poissons de taille supérieure vont alors entrer sur le coup chassant les sujets les plus petits. Ensuite ce sont les grosses carpes qui vont se diriger sur le poste et les carpes de taille moyenne vont leur céder le passage, restant toutefois sur le poste pour continuer de s’alimenter. Durant la saison hivernale, on peut constater à l’inverse, que ce sont presque toujours les plus gros sujets d’un plan d’eau qui se font prendre par les carpistes. Cela peut assez facilement s’expliquer par le fait que les individus de petite taille ont pu accumuler suffisamment de réserves énergétiques pour lutter contre le froid alors que proportionnellement, ceux de taille plus importante ont des besoins énergétiques plus grands pour faire face au manque de nourriture naturelle. Les appâts riches en protéines végétales que nous leur proposons leur fournit une énergie appréciable, sans qu’elles aient à se dépenser à rechercher durant les courtes phases d’alimentations qui continuent à jalonner leur vie quotidienne un apport nutritionnel suffisant pour leur survie.
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Avant d’entamer une nouvelle session de pêche, il est très important de bien cerner le profil du plan d’eau que l’on a décidé de pêcher. Trois opérations sont alors indispensables pour y parvenir dans les meilleures conditions: le repérage, la localisation et le sondage.
a)Le repérage:
L’examen visuel des berges d’un plan d’eau, permet assez facilement d’imaginer quel est le profil de la partie immergée et même d’en deviner de façon générale, quelle en est la texture. Il ne faut pas hésiter à passer de longs moments, armé de lunettes polarisantes et d’une bonne paire de jumelles, à observer le plan d’eau, à en faire le tour, à scruter minutieusement chaque zone dans le but de repérer des indices permettant d’indiquer une quelconque présence des carpes. On peut aussi, pour tenter d’apercevoir quelques poissons dans de faibles profondeurs, carrément grimper sur les plus hautes branches d’un arbre les jours de grand soleil.
Si c’est réalisable, il faudra se rendre à plusieurs reprises au bord de l’eau afin d’obtenir le plus de renseignements possibles concernant la pêche pratiquée par les pêcheurs locaux, les meilleurs postes (ceux en tout cas ou se produisent le plus souvent les captures), les appâts qui fonctionnent le mieux(taille et saveurs), la distance à laquelle se déclenchent le plus souvent les départs, la profondeur du plan d’eau, etc.
Ce travail de renseignements réalisé en amont de la partie de pêche, une fois parfaitement effectué, nous permettra de mettre au point une stratégie et une approche personnelle et réfléchie, soit en nous calquant sur la façon de pêcher des autochtones, soit au contraire, en optant pour une stratégie plus personnelle.
C’est donc en tenant compte de tous ces éléments que notre choix de stratégie va se mettre en place mais aussi grâce à d’autres critères, plus généraux, comme le choix d’un bon poste. En étang, les meilleurs postes sont: les hauts fonds, les îles et îlots, les herbiers, les branches et souches immergées, les arrivées de courant, les amas rocheux et les rives empierrées mais aussi les petites baies, les arbres dont les branches surplombent la surface ou encore les endroits régulièrement fréquentés par les pêcheurs au coup sont des postes amorcés presque toute l’année avec des farines, du blé, du chènevis ou des asticots par des pêcheurs au coup.
b) Le sondage:
Après avoir jeté son dévolu sur un poste de pêche en fonction des éléments que nous avons pris le temps de découvrir, il va falloir à présent essayer de déterminer le profil et la texture du fond. Pour y parvenir il y a deux possibilités: Soit on peut employer une embarcation pour sonder le poste, soit ce n’est pas autorisé et dans ce cas il faut se débrouiller à partir de la rive.
1) Sonder depuis une embarcation:
Le sondage à la canne:
On effectue le sondage simplement à l’aide d’une canne(type canne à carpe ou à brochet) Pour ce faire, on laisse descendre directement sous l’embarcation, un plomb de 100 ou 150g, jusqu’au fond. Ce moyen simple et efficace, permet à la fois de “sentir” la texture du fond et de localiser très précisément les zones les plus dures, dégagées de toute végétation, ou encore les petites cuvettes vaseuses, regorgeant de vers de vaseOn peut aussi très facilement repérer assez facilement les cassures ou autres hauts fonds, en repérant la longueur de fil immergé
Le sondage à l’aide d’un échosondeur:
Si on possède un échosondeur, il suffit d’effectuer plusieurs allers et retours sur l’ensemble du secteur tout en lisant les informations indiquées sur l’écran de l’appareil. Cette opération, plus reposante mais aussi plus technique, se révèle très intéressante en particulier sur de grandes étendues d’eau comme les réservoirs et les grands lacs de barrage. Elle permet en effet d’avoir une lecture très précise du fond, ainsi qu’une idée de la texture grâce à la fonction “ligne grise” qui permet de connaître la densité du fond.
2) Sonder depuis la rive:
Une canne, un moulinet rempli de tresse, un plomb de 100g et un flotteur permettent de réaliser facilement cette opération.
La technique consiste à propulser l’ensemble plomb/flotteur sur le poste, à tendre doucement la tresse jusqu’à ce que le flotteur se cale contre le plomb puis à relâcher cette tresse à la main en prenant garde à ce que cette longueur soit toujours la même(distance entre moulinet et premier anneau par exemple). Lorsque le flotteur apparaît en surface, on additionne les longueurs de fil relâchés pour connaître la profondeur du coup à cet endroit. Ensuite on retire la ligne de quelques centimètres et on renouvelle l’opération autant de fois que nécessaire.
Lors de cette opération, avec un peu d’habitude on peut très bien “sentir” la texture du fond et ainsi trouver les zones les plus intéressantes pour y déposer nos montages.
Si le fond est plutôt dégagé et que le plomb glisse parfaitement on peut penser que l’on se trouve soit sur de la vase, soit sur du sable. S’il tressaute légèrement, il s’agit plutôt de cailloux. S’il a tendance à venir par à-coups, ce sont certainement les herbes et les végétaux qui bloquent le plomb. Lorsque les arrêt sont francs(on a le sentiment que le plomb est bloqué) et qu’ils sont suivis de relâchements, il s’agit alors soit de marches, soit de cassures, qui sont tous deux des lieux obligatoires de passage des carpes.
Recette bouillettes

Recette 1 :
La base la plus simple pour votre mix est
1/3 farine de blé
1/3 farine de soja
1/3 farine de maïs
Recette 2 :
150g farine de maïs
150g farine de soja gras
150g bird food
200g farine de blé
200g semoule de blé
150g lait en poudre
5 ml d’huiles essentielles
10 ml de sweetner
5 – 10 ml d’arôme (selon arôme)
10 œufs
Recette 3 :
250g farine de blé
250g farine de soja
250g farine de poisson
250g bird food
9 oeufs
10 ml d’huiles essentielles
5- 10 ml d’arômes
10 ml de sweetner
Sel
Recettes 4 :
150g lait en poudre
100g farine de poisson blanc
100g farine soja
200g semoule de blé
100g farine de maïs
50g de robin red
10 oeufs
10 ml de sweetner
5-10 ml d’arômes
Sel
Recette 5 :
200g semoule de blé
200g farine de soja gras
250g farine de maïs
150g farine de noix tigrées
9 œufs
10 ml sweetner
5 ml d’huiles essentielles
5-10 ml d’aromes
Recette 6:
250g de farine de mais
100g de semoule de blé fine
100g de farine de soja
100g de farine de riz
100g de farine de lupin
50g de sucre en poudre fin
7 oeufs
parfum fruité ou crémeux en QS (quantité suffisante)
Recette 7:
1kg de frolic moulu
300 g de semoule de blé fine
200 g de farine de blé
100 g de bird food
4 grosses cuil d’huile de tournesol
4 grosses cuil de sirop alimentaire
4 grosses cuil de sweetner en poudre
1 grosse cuil de cumin
1 grosse cuil de sel
5 à 10 ml de parfum (facultatif)
Recette 8:
300 g de semoule de blé dur
300 g de germe de blé
200 g de lait en poudre demi-écrémé
100 g de farine de maïs
100 g de farine d’arachide grillée
10 oeufs
2 grosses cuillères d’huile de tournesol
2 grosses cuillères de miel naturel
1 grosse cuillère de poudre d’estragon (comme stimulateur d’appétit)
Recette 9: Recette au chenevis
300 g farine de maïs
100g bird food
200g semoule de blé fine
100g farine de blé
200g chenevis moulus
100g farine de crevette
7 oeufs
5 ml de viandox
La bouillette ou boilie

Les bouillettes (boilies en anglais) sont des appâts en forme de bille que l’on utilise principalement pour la pêche de la carpe. On peut aussi pêcher la brème avec des bouillettes de petites tailles (5 à 10mm) ou encore le silure avec des bouillettes énormes, plus de 5cm de diamètre.
Pour la carpe, le diamètre moyen est de 18mm, la norme actuelle est 24mm. Pour l’amorçage on se sert généralement de bouillettes plus petites. Pour tenter les grosses carpes il faut monter deux bouillettes ou une bouillette de belle taille. Mon neveu Sébastien a pris une carpe de 14kg avec une bouillette de 42mm. Il a aussi pris des chevaine de plus de 2 kg en pêchant la carpe l’hiver avec des bouillettes de 30mm !
Bouillettes au Scopex
Avantages et inconvénients des bouillettes
Avantages : les bouillettes résistent bien au lancer, sont assez sélectives, elles résistent longtemps dans l’eau (plusieurs heures). Elles se conservent pendant plusieurs mois, on peut donc les stocker et en avoir toujours à disposition. Il est possible de les fabriquer soit même.
Inconvénients : les bouillettes du commerce sont assez chères et comme il faut souvent amorcer en grande quantité, la pêche à la bouillette devient très vite onéreuse.
Astuce : si des poissons-chat mangent les bouillettes, pêcher à la noix tigrée ou placer la bouillette appât dans un morceau de bas Nylon.
Acheter des bouillettes
Commander vos bouillettes sur Internet elles arriveront à domicile ! Toutes les grandes marques sont maintenant disponibles.
Acheter des bouillettes Starbaits, Nutrabaits, Top Secret, Big Carp, HB, Rod Hutchinson, Mosella, Berkley, Cats&Dogs, …
Conseils
Ne changer pas de mix et de recette à chaque fois. Il est bien rare de prendre une carpe à la première utilisation des bouillettes. Ne pas en déduire que la recette est mauvaise et qu’il faut en changer. Les carpes doivent s’habituer à vos bouillettes, à leur taille, leur goût, … C’est cette accoutumance qui va vous amener de plus en plus de carpe sur vôtre coup.
Si vous changez fréquemment de recette, vous allez vous perdre en hypothèses, plus de fraise, moins de colorant, plus de si, moins de cela, … C’est comme changer de mouche toute les cinq minutes.
Vous devez vous armer de patience, vos bouillettes vont prendre des carpes !
Vous pouvez préparer vôtre mix, mais si vous vous êtes débutant dans la fabrication des bouillettes, il est fortement recommandé de faire confiance au mix du commerce qui ont fait leurs preuves. De même pour les arômes, et les additifs
Conservation des bouillettes
Pour conserver longtemps les bouillettes, il faut incorporer au mélange un fongicide (anti-champignons).
Bouillettes spéciales
Les bouillette flottantes (pop-up boilie) servent au montage décollé appelé pop-up. Le montage “bonhomme de neige” est basé sur une bouillette normale et une bouillette flottante.
Les bouillettes boostées sont des bouillettes que l’on trempe dans un arôme de telle sorte que pour les carpes elles se distinguent nettement des bouillettes d’amorçage.
Accessoires pour la fabrication des bouillettes
Un pistolet à bouillettes vous fera gagner du temps en produisant des boudins de pâtes au diamètre calibré correspondant celui de la table à rouler. Pour fabriquer de grandes quantités de bouillettes, un pistolet à air comprimé sera fort utile.
Les bouillettes d’amorçage seront roulées de préférence avec une table à rouler, diamètre 14 à 18mm, car il en faut souvent plusieurs kilogrammes pour l’amorçage d’accoutumance et l’amorçage d’entretien.
Fabrication des bouillettes
Il est possible de fabriquer des bouillettes à partir de mix du commerce, ou de mix que l’on prépare soit même. Le prix de revient sera moindre mais il faut disposer de temps et de la cuisine.
Dico bouillettes , un petit lexique pour comprendre les recettes de bouillettes
Les ingrédients principaux sont des farines à haute teneur énergétique, des oeufs, des colorants et des arômes. Voir composants des bouillettes .
Accessoires nécessaires : pistolet, table à rouler
Il existe des centaines de parfums, de colorants, de mix, commençons par apprendre à fabriquer des bouillettes simples sans accessoires particuliers tels que pistolet ou table à rouler.
Choisir un mix du commerce de bonne qualité (demander conseil à vôtre détaillant).
- Mélanger les éléments secs entre eux dans un saladier. Casser les oeufs dans un autre récipient, et les battre avec une fourchette.
- Ajouter les ingrédients liquides aux oeufs (colorant, arôme, sucrant ou “sweetener”). Mesurer les ingrédients à l’aide d’une seringue. N’abuser pas des arômes et colorants, respecter les recettes que vous trouverez sur le paquet du mix, ou celles que vous découvrirez dans les revues ou les livres dédiés à la carpe.
- Ajouter le mélange sec au mélange liquide graduellement, à l’aide d’une fourchette, jusqu’à obtenir une pâte assez collante. Plus vous pétrissez la pâte, plus les bouillettes seront denses, donc plus les bouillettes couleront vite.
- Répartir la pâte en plusieurs boules. Rouler chaque boule de façon à obtenir une sorte de saucisse que vous découperez ensuite en tronçons de même longueur.
- Rouler chaque tronçon dans les paumes des mains pour en faire des billes. Cette méthode convient bien aux petites quantités et aussi pour fabriquer les grosses bouillettes qui serviront d’esche (celles montées sur le cheveu).
- Plonger les bouillettes dans l’eau bouillante (en plusieurs fois). Des qu’elles remontent à la surface compter de 60 à 90 secondes et les retirer avec une écumoire. Déposer les bouillettes sur un torchon ou du papier absorbant. Si vous les les laisser cuire plus longtemps elles seront plus dures.
Recettes de bouillettes
Une recette simple :
250g de pâté pour chat (foie et viande)
5 dl de farine de soja
4 dl de polenta (farine de maïs)
1 dl de lait en poudre
5 dl de chapelure
4 cuillers de sucre
3 dl d’eau
3 oeufs
colorant
Rouler les bouillettes et cuire 5 à 10
minutes |