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Le Brochet
26 février, 2011, 10:35
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Le Brochet

                                                                 Le Brochet

Nom Latin : Esox lucius.

Diminutifs : un broque, un bec (à cause de sa gueule en bec de canard). Les juvéniles sont appelés « brochetons », ou encore « sifflets ».

Taille maxi : 1m45. Mais un brochet de 1m20 est déjà considéré comme un très gros spécimen, et beaucoup de pêcheurs rêvent d’en prendre un qui dépasse le mètre. À longueur égale le poids peut varier considérablement d’un sujet à l’autre, mais un bec « du mètre » pèse en général autour de 6-7kilos (parfois plus).

La taille moyenne dépend de la richesse du plan d’eau et de la pression de pêche. Elle se situe généralement entre 40 et 70 cm. Les femelles sont nettement plus grosses que les mâles, comme chez la plupart des poissons, si bien que quand on parle d’un gros sujet, l’exactitude et la galanterie voudraient que l’on dise « elle ». Au fait savez vous reconnaître un mâle d’une femelle ?

Règlementation : En France le brochet est soumis à une taille légale de 50 cm dans les eaux de 2ème catégorie. Ce qui veut dire qu’un sujet de moins de 50 cm doit être remis à l’eau mort ou vif, sous peine de contravention.
Sa pêche est « fermée » (interdite) pendant la période de reproduction. Les dates de fermeture varient d’une département à l’autre ( en général de la fin Janvier à la mi-Avril ou mi-Mai). Pendant la fermeture les techniques permettant de prendre du brochet sont généralement interdites (vif, leurres, etc.).

Le carnassier roi

Le brochet a toujours été, et reste encore pour beaucoup de pêcheurs, le carnassier roi, le poisson de sport par excellence.
Aujourd’hui certains lui préfèrent le sandre, d’introduction récente en France, ce qui est à mon avis un non sens : certes le sandre est un poisson passionnant, mais sa défense est médiocre. Le brochet, lui, est un combattant exceptionnel, capable de rush tout en puissance ou de sauts spectaculaires au dessus de l’eau.Sa morphologie est si typique qu’on peut difficilement le confondre avec une autre espèce. Inutile donc d’entrer dans le détail, un simple coup d’oeil à la photo permet de se faire une idée. Il faut simplement noter sa forme très fuselée, son « bec de canard », les nageoires dorsales et anales placées très en arrière, et surtout une dentition redoutable.
Les dents du brochet sont si tranchantes qu’aucun fil de pêche n’y résiste. C’est pourquoi on utilise systématiquement un bas de ligne  en acier. Gare aux doigts quand on décroche l’hameçon de la gueule d’un brochet, même petit. Des coupures en coups de rasoirs attendent le pêcheur maladroit…

D’un naturel agressif quand il se met en chasse, le brochet a alors tendance à attaquer toute proie passant à proximité de son poste d’affût, par contre il répugne à poursuivre. Son truc c’est plutôt l’attaque surprise, et s’il rate sa cible en général il n’insiste pas et préfère attendre une autre occasion. C’est pourquoi quand on manque un brochet en pêchant au lancer, il est très fréquent de le reprendre au passage suivant.

Conséquence de cette agressivité, il se pêche quasiment à toutes les techniques : vif, mort manié, mort posé, et tous les leurres possibles et imaginables. Les techniques actives (lancer) sont les plus productives, tandis que les pêches statiques permettent souvent de prendre les plus gros.

Une espèce fragile :

Autrefois abondant, le brochet a tendance à se raréfier, même si localement les effectifs restent très satisfaisants. Les trois principales causes de cette raréfaction sont :

  • La disparition ou l’assêchement prématuré des frayères qui constituent une menace très lourde dans certains lacs et cours d’eau.  Voir « un peu d’écologie »
  • Une pression de pêche importante. Le brochet est victime de son succès : beaucoup de pêcheurs le recherchent en priorité. Et comme les jeunes sujets (jusqu’à 50-60 cm) sont particulièrement agressifs et vulnérables, dans les plans d’eau de taille modeste (étangs) les poissons adultes se font rares.
  • Une taille légale de capture trop basse. À 50 cm, un brochet mâle est généralement capable de se reproduire, mais il n’en va pas forcément de même des femelles. De plus, comme chez la plupart des animaux, la fertilité est médiocre lors de la première ponte.
    Depuis des années de nombreux pêcheurs réclament l’augmentation de la taille légale à 60 cm, mais en pure perte ! Cette mesure fait peur, certains craignant la désertion des viandards. (2)
  • Pour toutes ses raisons, il est de notre intérêt de ne pas prélever des brochets inconsidérément, ce n’est pas une espèce qui se renouvelle aussi facilement que d’autres (perche, sandre).Pour l’avoir pêché dans certains pays comme l’Irlande, la Russie ou le Canada où il est très abondant, j’ai pris conscience de la mauvaise situation en France. Et j’ai donc décidé de relâcher systématiquement tous ceux que j’attrape, gros ou petits. Les Anglais et Hollandais font de même depuis des années, et chez eux la pêche du brochet est très bonne, malgré des problèmes de pollution comparables aux notres.
    Bien sûr il n’y a rien de mal à en garder un de temps en temps, mais tuer systématiquement tout brochet de plus de 50 cm « parce qu’on y a droit » est une attitude irresponsable, digne d’une autre époque.

         Un peu d’écologie

poissons. Elle doit réunir certaines caractéristiques variables selon les espèces (profondeur, température, nature du fond, végétaux). Inutile de dire que la qualité et l’abondance des frayères jouent un rôle capital dans le maintient d’une population.
Le brochet pond au début du printemps. En rivière, il recherche les secteurs inondés par les crues. Ces zones peu profondes se réchauffent plus vite et sont riches en plancton, conditions indispensables à la survie des alevins.
Hélas, le drainage et le déboisement des bassins versants, le recalibrage et la régulation des rivières font que les zones favorables ne s’inondent plus assez longtemps, et chaque année la ponte peut être détruite par assèchement prématuré.

Même chose en lac de barrage, ou les variations rapides et fréquentes de niveau anéantissent souvent tout espoir de reproduction.
C’est pourquoi les populations de brochets se maintiennent beaucoup mieux en étang, où le niveau est relativement constant.

Une note d’optimisme : la tendance est à la réhabilitation des « zones tampons » (zones inondables avec couverture végétale, jouant le rôle d’éponges). Il ne fait guère de doute que le brochet serait l’un des premiers bénéficiaires de ces mesures.  

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Glossaire :  (Cliquer sur le nom pour revenir au texte)

1- Bas de ligne : longueur de ligne intercalée entre la ligne principale et l’hameçon (ou le leurre). Son rôle est variable : il peut servir de « fusible » en cas d’accrochage (il est alors choisi moins solide que la ligne principale); il peut au contraire être plus solide, dans le cas d’un bas de ligne en acier destiné à résister aux dents d’un brochet.

2- Viandard : (péjoratif) celui qui ne pense qu’à une chose, ramener du poisson à la maison, et le plus possible, sans se soucier de gestion des populations. S’il pouvait tout prendre il le ferait, après lui le déluge…
Le viandard est généralement jaloux du poisson pris par les autres, et ne parle que d’amortir le prix du permis.

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Ouverture de la pêche
19 février, 2011, 11:31
Classé dans : Ouverture de la pêche

Ouverture de la pêche       

                                                   

Ouverture de la pêche 2011

Quelques petits ronds concentriques se dessinaient autour du bouchon ponctuant la surface de l’eau. Puis le bouchon s’enfonça et une petite bête brillante dessina des virgules de lumière au bout de ma ligne : c’était mon premier poisson de débutant. Mais comment se nommait-il ? Je m’adressais donc à un pêcheur expérimenté :  » vois-tu, me dit-il, ce corps allongé, un peu aplati, ces petites écailles argentées, ce dos bleuté, cette bouche oblique vers le haut, cette queue très échancrée, c’est uneAblette « . Un espoir venait de naître et ma curiosité allait me pousser à en savoir plus sur le  » sens  » de l’eau.

Samedi 12 mars 2011

Tout commencera une demi-heure avant le lever du soleil et ils seront nombreux au bord de l’eau, à attendre le démarrage officiel de l’ouverture de la pêche à la truite. Et malgré le temps qu’il fera, dès le coup de sifflet, teignes et vers de terre prendront leur premier bain, faisant la joie gustative de celles qui attendaient, sans savoir qu’un petit crochet doré les prendra au piège. Ce sera la tristesse de la truite et la joie du pêcheur !

Jeunes et moins jeunes, tous seront au rendez-vous qu’ils ne manqueraient pour rien au monde.

Mais avant de partir taquiner le poisson il vous faudra vous munir du permis de pêche ou une carte à la journée, que vous trouverez chez votre marchand d’articles de pêche ou certains buralistes, chez lequel vous devrez vous acquitter de la taxe piscicole qui vous donnera droit de pêcher dans tous les lacs et ruisseaux de 1ère et 2ème catégorie du domaine public et dans certains cours d’eau du domaine privé. A savoir également qu’il y a une limitation des prises journalières et une taille minimum à respecter, pour celà se renseigner sur place. Il existe aussi des parcours NO KILL (prendre et relâcher). Seule la pêche dans le lit de la rivière aux leurres avec hameçon simple sans ardillon (ou ardillon écrasé) est autorisée. Les appâts naturels (teignes, vers, fromages) sont formellement interdits et attention aussi aux réserves de pêche.

« Rappelons que la pêche commence une demi-heure avant le lever du soleil et est autorisée jusqu’à une demi-heure après le coucher du soleil »

 

Attention

Contrairement aux années passées, la date d’ouverture de la pêche est la même dans tous les départements français, soit le 12 mars 2011.

 

Pour connaître les dates d’autorisation de pêche de certaines catégories de poissons, adressez-vous à l’AAPPMA de votre département ou chez votre marchand de matériel de pêche.

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Environ 70 espèces de poissons vivent en eau douce

Si les oiseaux sont relativement bien connus des naturalistes ou des amoureux de la nature, il n’en va pas de même pour les poissons dont le monde demeure mystérieux. Beaucoup ignorent qu’environ 70 espèces de poissons vivent dans les eaux de notre pays. Le plus grand est l’Esturgeon qui dépasse parfois le quintal. Semblant venir de la préhistoire avec ses écailles énormes, il donne des oeufs dont on fait le caviar. Quelques sujets fréquentent encore la Garonne mais l’espèce est très menacée.

Le plus mythique est le Saumon qui naît en rivière, grandit durant deux ans puis quitte les eaux douces pour s’enfoncer dans la mer où il grossi rapidement avant de revenir vers sa rivière natale, guidé par les étoiles et son odorat, pour se reproduire et perpétuer le cycle de la vie. En France, les saumons sont de plus en plus nombreux à retrouver les eaux douces (Allier, Gaves, fleuves côtiers de Bretagne et de Normandie…).

LAnguille aux moeurs nocturnes demeure très mystérieuse. Ressemblant à un serpent gluant, elle grossit en rivière puis, à la faveur d¹une crue, rejoint la mer et se dirige vers les Bermudes et la mer des Sargasses où elle se reproduit. Les jeunes anguilles mettent deux ans pour rejoindre les côtes européennes avant de se disperser dans les eux douces, ou elles séjournent sept à dix ans avant d¹effectuer un voyage sans retour.

La Truite, quant à elle, symbolise les eaux vives et claires de montagne, mais elle vit aussi en plaine pourvu que l’eau soit fraîche. Certaines variétés vivent en lac cou, comme le saumon, effectuent leur croissance en mer (truites de mer). C’est une de leur cousine, la Truite arc-en-ciel, venue d’Amérique du nord, qui est élevée en pisciculture

La Carpe ne devient pas, contrairement à la légende, centenaire, mais atteint des dimensions respectables. Elle s¹installe dans les eaux calmes et chaudes. C’est un adversaire redoutable pour le pêcheur, car très rusée.

Le Brochet est roi des eaux calmes, ainsi que la « Belle zébrée », nom parfois donné à la Perche.

Gougeon, Ablette et Vairon vivent dans les eaux propres et non envasées, et leur raréfaction ou disparition constitue un signal d’alarme.D‘autres espèces sont moins connues : le Chabot passe sa vie sous les pierres des rivières à truites, risquant à chaque sortie de se faire dévorer par sa compagne. La Bouvière ne mesure que cinq centimètres, mais quelle merveilleuse histoire que celle de sa reproduction. En effet, la femelle confie ses oeufs à une moule d’eau douce, à l’intérieur de laquelle éclosent ses minuscules alevins. Le Gardon que nous trouvons plus fréquemment dans les lacs fait également le plaisir de nombreux pêcheurs.Une dizaine d’espèces ont été introduites en plus d’un siècle dans les eaux douces de France. Certains cas se sont révélés de franches erreurs : le Poisson-chat européen dont la taille demeure faible, tend à éliminer les autres poissons. La Perche-soleil, aux couleurs chatoyantes, devrait surtout demeurer en aquarium.

Le Sandre, originaire de l’Est, excellent dans nos assiettes, provoque des perturbations dans les milieux en chassant en bande, mais surtout, il transmet une maladie qui provoque la mort des petits poissons Un des derniers et des plus laids est le Silure, avec sa peau nue et ses barbillons, il atteint des dimensions fortes (2 m parfois) et, présent dans la Seille, la Saône et dans certains lacs (dont le lac du Bourget), il se propage partout.



Recette d’amorce pour pêcher le gardon
10 février, 2011, 16:00
Classé dans : amorce pour pecher le blanc

pêcher le gardon

La pêche du gardon est prisée par les pêcheurs au coup. Le gardon a ses lettres de noblesse auprès d’un grand nombre de pêcheurs. Il est possible de le pêcher en toutes saison que ce soit en canal, étang ou rivière. Les gardons se déplacent en banc et apprécient les graines et les esches animales à condition d’utiliser des lignes fines et bien équilibrées. Généralement, ils sont les premiers à répondre à l’amorçage. Quand les gardons sont présents, c’est l’assurance de faire de belles bourriches. Mais il est nécessaire de lui faire une amorce qui lui convienne.

Il faut éviter de faire une amorce claire car les gardons seraient facilement localisables par les carnassiers. Le gardon préfère une amorce sombre, voire noire qui lui permet de passer inaperçu (Quoi le gardon c’est un gros peureux !!!). En fait, la tache créée sur le fond rassure le poisson qui s’y positionne.
Le gardon peut aussi bien s’alimenter sur le fond qu’en surface ou entre deux eaux. Il est donc conseillé d’utiliser une amorce qui « travaille » avec du chènevis moulu qui crée une zone attractive avec une quantité importante de particules en suspension. Je propose une recette d’adaptable pouvant convenir en étang ou en canal à condition de l’adapter.

Recette 1 :

  • 4 parts de chapelure rousse
  • 1 part de PV1 (2 si vous pêchez en canal)
  • 1 part d’épicéine noire
  • 1 part de coco belge
  • 1 part de chènevis grillé
  • Vanille en poudre (par ex. Vanillix de chez Sensas), j’aime en rajouter quand je cherche le gardon
  • Terre de somme 10 à 40% (d’après la saison pour appauvrir l’amorce et s’il y a du courant ou non)
  • 1 poignée de gros sel

Il est même possible de rajouter un colorant noir personnellement je le fais jamais. N’oubliez pas d’incorporer vos pinkies particulièrement appréciés par les gardons.
Pour une pêche difficile, l’ajout de fouillis dans l’amorce est préconisé et pêcher aux vers de vase fait souvent la différence. Comme ces appâts coutent un peu plus cher, utilisez les dans des endroits particulièrement difficiles.

Si vous êtes adepte des produits Sensas, une recette d’amorce spécifique pour pêcher le gardon :

Recette 2 :

  • 40% de 3000 Super Etang gardons
  • 40% de 3000 Gardons
  • 20% de Super épicéine. Rajouter une cuillère à café de Sweetix par kilo d’amorce.
  • Rajouter 1 à 2 kg de Terre d’étang en présence de courant pour alourdir le mélange

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                                                   Recettes d’amorce pour pêcher en lac

Les lacs sont souvent pêchés pour les carnassiers (brochets ou très grosses perches) ou la carpe mais l’abondance du poisson blanc est souvent négligé à tort. Les pêches y sont fabuleuses…

La pêche au moulinet que ce soit à l’anglaise ou au quiver donne d’excellent résultat à condition d’amorcer copieusement dans les grands lacs. Et si possible, de pêcher plusieurs jours de suite sur le même coup.

Vous trouverez dans les lacs une quantité de brèmes et de gardons assez impressionnantes. Je vous conseille pour faire une belle bourriche cette première recette :

Recette 1 :

  • 4 parts de chapelure blonde
  • 2 parts de biscuit
  • 2 parts de tourteaux de maïs
  • 2 parts de chènevis moulus ébouillanté
  • 1 part de PV1
  • 1 part de lin moulu

En cas de pente, ne pas hésiter à surmouiller l’amorce pour qu’elle tienne mieux sur le fond sans dévaler.
Si vous êtes adepte des produits Sensas, voici la recette pour pêcher en lac recommandé par la marque :

Recette 2 :

  • 50% de 3000 Fond jaune
  • 30% de 3000 Super brèmes.
  • Rajouter un demi-pot de Tracix jaune
  • 20% d’Argile jaune humide à rajouter au mélange déjà humidifié.

Mouiller l’amorce avec un demi-flacon (pour 3 kg d’amorce sèche) de Groundbait booster Brèmes-brasem.

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Une bonne amorce doit être fine, facilement malléable, et comporter peu de macroéléments. En ajoutant un léger filet d’eau, elle devient pâte et permet d’effectuer des boules denses de mélange alimentaire pour poisson. Cette boule est composée d’un mélange en protéine et en graisses idéale pour tout poisson blanc et d’eau calme.

La composition idéale d’une amorce maison doit avoir ces éléments majeurs :
La farine animale de préférence, sinon la farine blanche de blé est aussi appréciée, fait effet de ciment, c’est elle qui lie les différents éléments entre eux étant donné qu’elle est composée de particules fines. Elle représente 30 à 40 % de la composition finale.
La chapelure est le résultat du pain sec réduit en fines particules (biscottes, pain banc, pain de seigle). Celle-ci peu être blanche ou beige suivant la qualité du pain choisit. Pour plus d’efficacité, un ajout de ¼ de flocons pour poissons de bassin d’extérieur (vendu en sot de 5 à 10 L) est apprécié par les poissons blancs. Cet ensemble de protéines sèches est mélangé en une portion de 20 à 30 % du total.
Une source de protéines animales est indispensable dans le mélange. En petite proportions, elle est l’élément indispensable à une amorce idéale. Pour cela choisissez un restant de sauce bolognaise, un mélange de thon à la sauce tomate ou tout autre mélange fait à base de viande ou poisson haché. (Crevettes lyophilisées, sardines broyées…). Ce mélange à base animale compte pour 10 % du total. Des graines germées ou sèches : dans la nature de nombreuses graines tombent directement dans l’eau. Les poissons blancs se nourrissent des plus petites d’entre elles c’est souvent les plus riches en graisse. Les noix décoquetés et écrasées en fines particules sont idéales car riches en graisse. Le meilleur reste le chènevis qui, une fois germé dans une eau portée à ébullition, est la plus appréciée des graines pour amorce. 20% du total sera constitué de graines. Prenez l’ensemble des éléments, et munissez-vous d’un grand bac en plastic avec couvercle. Commencez par verser la farine. Ajoutez progressivement chaque constituant en malaxant le tout de façon à répartir de façon homogène les éléments de l’amorce. N’ajoutez pas d’eau, elle sera additionné en proportion idéal lors du moment de pêche. Ainsi vous pourrez conserver plus longtemps le mélange sans qu’il ne perde de ses qualités. Conservez le bac dans un milieu frais et sec (une cave, un garage…). L’excès d’eau est souvent le problème que rencontre le plus fréquemment le pêcheur débutant. N’hésitez pas a verser par petites quantité l’eau, jusqu’à atteindre une légère jonction entre les éléments. Les boules d’amorces sont prêtes à être réalisées.

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                                                    Différents types d’esches

Abeille guêpe: L’hameçon enfilé dans le corps, l’abeille ou la guêpe sont utilisées en surface dans les eaux vives peu profondes pour la pêche au chevesne et à la truite.

Araignée : On l’accroche derrière la tête avec un hameçon et on la laisse flotter en surface pour attirer les rotengles et chevesnes.

Asticot : Cette larve de la mouche à viande, est en vente chez les marchands d’articles de pêche. La conservation est aisée dans un endroit frais et légèrement humide. Les petits poissons (gardon, ablette) et les poissons de taille moyenne (tanche, carpe ou gros gardon) en raffolent. Ces prises sont fonction de l’hameçon et du nombre d’asticots dessus. En cours de transformation elle devient l’épine-vinette utilisée pour les gardons et les ablettes.

Blé cuit : Efficace à la ligne flottante pour tous les poissons blancs : brème, gardon, carpe, barbeau, tanche. Un amorçage au blé préalable rend plus efficace cette technique.

Cafard : Le chevesne est particulièrement attiré par cet insecte.

Cervelle : Elle est utilisée l’hiver pour la pêche au chevesne.

Chènevis cuit: Après un amorçage préalable, cette esche est efficace pour les gardons, carpes et barbeaux.

Chenille : Enfilé par le dos sur un hameçon, cet appât est excellent pour les rotengles, gardons, chevesnes.

Coccinelle : Elle est utilisée pour la pêche en surface des vairons, chevesnes et truites.

Foie de boeuf ou de veau : il est utilisé cru et découpé en petits dés pour pêcher l’ablette, le gardon et l’anguille.

Fromage : On accroche à un hameçon presque tous les fromages.

Fruits : La mûre de ronce, le raisin, les cerises, la groseille, peuvent servir d’appât.

Grenouille : La grenouille est un appât efficace pour les gros poissons: perches, black-bass, brochets…

Grillon : Les chevesnes et les truites mordent à cet appât monté sur une ligne positionnée en surface ou entre deux eaux.

Hanneton :Il est utilisé pour la pêche en surface de la chevesne et la truite

Haricot frais ou sec : Ce légume est utilisé pour pêcher la carpe et la tanche. Les gros haricots blancs sont les meilleurs. Un amorçage du lieu de pêche quelques jours auparavant afin d’habituer les poissons est nécessaire.

Lard : Coupé en petits morceaux, il convient entre autre à l’ablette et au chevesne.

Larve : Le porte-bois est efficace pour la perche. Tous les gros poissons blancs s’y intéressent également: rotengles, gardons, brèmes, tanches, chevesnes, sans oublier tous les salmonidés.
La récolte de la petite bête (qui devient l’éphémère) s’effectue à l’aide d’un filet en draguant et en tamisant les fonds calcaires des petites rivières .
La patraque et la larve de perlide : Elles vivent dans les eaux agitées à fond pierreux, on les récolte en soulevant les pierres.

Libellule au ventre rouge: Capturée avec un filet à papillons elle est utilisée pour la perche.

Limace : C’est un excellent appât pour les gros chevesnes.

Maïs : Il doit être tendre. La carpe, le barbeau et le chevesne sont attirés par cet appât.

Moelle de bœuf, de mouton ou de veau: on enfile un petiti morceau de moelle sur un hameçon pour la pêche au fond.

Mouche : Elle est utilisée pour la pêche de surface sans plomb ni flotteur ou de demi fond (mouche noyée). Mais beaucoup de pêcheurs lui préfère la mouche artificielle. On l’utilise pour la pêche des salmonidés et du chevesne

Moule de mer : Gardons, brèmes et truites en sont friands.

Pain : Il doit être utilisé avec précaution. Le lancer est effectué délicatement : attention au décrochage. Le pain convient aux petits poissons blancs. l’amorce doit être fait avec du pain sec mélangé à de la terre argileuse.

Pâtes synthétiques en tubes: Tous les poissons blancs et la truite mordent à cet appât.

Pomme de terre cuit : Ce type d’appât est utilisé pour la pêche au fond ( gros poissons), soit sur ligne flottante, soit sur ligne à plombée coulissante. Les carpes, gardons, tanches et brèmes mordent bien à cet appât. Un amorçage avec de la pomme de terre quelques jours avant la partie de pêche est indispensable.

Porte-bois ou mouche de pierre: Il se trouve dans les petits cours d’eau, sous les branchages. Il est efficace pour le barbeau, la tanche, la brème, le chevesne, la carpe, le gardon et la truite.

Sangsue: On le ramasse dans les mares, pour la pêche à la tanche et au chevesne

Sauterelle: Pour qu’elle soit vivante le pêcheur doit introduire l’hameçon derrière la tête et le faire ressortir à l’extrémité de l’abdomen. On l’utilise pour la pêche des salmonidés et du chevesne

Têtard: Il est utilisé pour les chevesnes

Ver à soie: Il est utilisé pour les tanches, rotengles, chevesnes, barbeaux et carpes.lombric

Vers de terre: Appelé également lombric, il se trouve dans la terre. Monté sur des hameçons n°2 à 6, tous les poissons mordent à cet appât : anguille, chevesne, brème, tanche, barbeau, perche, black-bass, truite, carpe.

                                          Les poissons d’eau douce et leur pêche

 

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         Recette d’amorce pour tout type de poissons blancs,tanches,carpes

 

Voici donc ma fameuse recette d’amorce pour pêche au coup ou autres anglaise,
quiver etc.…
C’est une recette que j’ai mis au point au bout de plusieurs années en essayant et en
tâtonnant les nombreuses recettes que l’on trouve dans tout bon livre de pêche mais
également à force d’échanges avec plusieurs pêcheurs de concours. En plus, contrairement
aux amorces que l’on trouve dans le commerce, son prix de revient est bien
moins élevé puisqu’elle ne vous coûtera qu’aux alentours de 1 euro le kilo…
Tous les ingrédients qui font partie intégrante de cette recette seront facile à trouver
et vous permettront d’avoirs des résultats dépassant toutes vos espérances…
Ingrédients nécessaires à la confection de mon amorce :
3 parts de chapelure rousse fine
2 parts de chapelure blonde fine
1 part de gaude de maïs
1 part de farine de maïs
1 part de chènevis moulu gras
1 part de PV1
1 part de coriandre moulue
2 verres de mélasse facilement remplaçable par du caramel liquide (pour 5kg
d’amorce)
Voici donc les éléments simples qui composent mon amorce.
Préparation :
·Il est important de bien mélanger les ingrédients à sec avant de mouiller l’amorce.
·Une fois cette opération réalisée et les ingrédients bien brassés, procédez au
mouillage. Surtout faites attention de ne pas sur-mouiller l’amorce, il faut le faire
petit à petit et laisser gonfler la chapelure qui double de volume. Cette opération doit
s’effectuer au moins 1 à 2 heures avant votre partie de pêche pour obtenir des
boules facilement malléables mais pas trop collantes.
·Une fois l’amorce prête, passez au tamisage et prenez soin de réaliser cette
opération avec minutie en éliminant les amas formant des boules.
·Et voilà votre amorce est prête ! Préparez quelques boules de la taille d’une grosse
orange (environ 8 à 10 boules pour le départ) et enrobez-les de noix de coco râpée
qui aura pour effet de faire  » travailler  » l’amorce rapidement. Ensuite vous pourrez
lancer des boules de plus petite taille en  » rappel  » régulièrement.

En ce qui concerne les poissons recherchés
-Si vous voulez pêcher plutôt le poisson blanc, suivez exactement la recette
ci-dessus.
-Si vous recherchez plutôt la tanche, incorporez un peu de terre de taupinière
dans l’amorce de départ avant le mouillage et quelques morceaux de ver de terre
après le tamisage.
-Si vous visez la carpe, évitez la noix de coco et remplacez-la par de la gaude de
maïs, toujours en roulant les boules dedans, et insistez sur les graines de maïs,
pas en quantité mais en régularité!
Vous aurez remarqué que je n’introduis pas d’asticots dans le mélange… En effet
j’ai remarqué qu’ils étaient beaucoup plus efficaces lancés sur le coup à l’aide d’une
fronde, mais vous pouvez également jeter quelques graines de maïs, de blé ou des
pellets de petite taille, ce qui attirera toute sorte de poisson.
De ce fait, prévoyez pour une journée de pêche environ 5 kg d’amorce, ½ litre
d’asticots, 500 à 700 g de pellets, du maïs et du blé.
Maintenant en ce qui concerne les montures :
-Lorsque vous faites vos achats chez votre détaillant et que vous achetez vos
flotteurs, pensez à les acheter en plusieurs exemplaires et à les monter sur
différents grammages. Pour vous préparer à toute éventualité, réalisez 6 montures
pour chaque gamme de flotteur : 2 sur un corps de ligne en 18/100ème et bas de
ligne 14/100ème, 2 en 16 et 12/100ème et 2 en 14 et 10/100ème et en cas de
pêche difficile prévoyez-en deux en 8 et 6/100ème . Si vous pêchez en étang,
n’hésitez pas à utiliser de petits flotteurs de type effilé 0.4 et 0.6g.
-Sachez également que les hameçons que vous allez utiliser sont primordiaux, plus
ils sont petits et plus vous aurez de résultats. La taille 22 est très bien pour pêcher
avec des pimkies, des vers de vase, du blé pour l’été plus particulièrement mais
également au maïs ou plutôt aux germes de maïs encore plus attrayants.
-Le plombage reste encore une opération très importante, il faut absolument que
vos lignes soient plombées à la limite et qu’il ne reste que l’antenne hors de l’eau.
Ajoutez au fur et à mesure des petits plombs lorsque la plombée principale est
réalisée jusqu’à la coulée et enlevez le dernier plomb pour faire remonter le
bouchon à la surface.
Cette recette ainsi que ces conseils ne sont pas très compliqués de réalisation mais
il est important de les suivre à la lettre pour qu’ils soient les plus actifs possibles.
J’espère que vous en ferez bon usage et qu’ils vous permettront comme à moi de
prendre beaucoup de poissons.

                                             Bonne pêche

                                           ———————————————-

 


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