La fronde
La fronde compte parmi les ustensiles indispensables au carpiste. Elle est peu coûteuse et fort simple d’utilisation : il suffit de catapulter un amorçage (graines, bouillettes, boules d’amorce,…) à courtes et moyennes distances.
Il n’existe pas vraiment de modèles, les différences entre frondes se résumant principalement à leur taille et à la résistance de leur élastique. Pour le confort, retenez simplement une fronde qui ait une forme assez ergonomique que pour ne pas vous charcuter les mains. Pour la performance, veillez également à la taille du conteneur et à la qualité de l’élastique qui doit être assez résistant pour fronder assez loin et ne pas lâcher au bout de trois lancers.
Le bivy
Qu’est-ce qu’un bivy
Le bivy n’est rien d’autre qu’une tente spécialement conçue pour la pêche de la carpe. En effet, le carpiste moderne pratique régulièrement sa passion en sessions de 24, 48, 72 heures, voire sur une semaine ou plus ce qui fait du bivy un accessoire indispensable pour un minimum de confort.
Choisissez un bivy solide, imperméable avec un moustiquaire et une ventilation. Si le bivy que vous choisissez ne permet pas le filtrage de l’air, la condensation aura vite fait de votre abri un mini-sauna ! Idéalement, une avancée et un tapis de sol extérieur sont nécessaires pour éviter de tout salir en cas de mauvais temps. Portez également votre attention sur l’épaisseur et la circulation d’air entre les deux compartiments (toile extérieure et intérieure) car cela peut jouer un rôle important au niveau des températures.
Je n’ai pas l’habitude de dire ça, mais, comme pour les cannes, n’hésitez pas à mettre le prix qu’il faut dans votre bivy car il s’agit bel et bien de votre confort. Par expérience, je peux vous assurer que certaines sessions vous dégoûteront presque de la pêche de nuit si vous n’êtes pas équipés correctement.
Les bouillettes pour la pêche de la carpe
L’objectif de ce site est de vous faire connaître les bouillettes. Qu’est ce que c’est ?
Quelles sont les différentes sortes présentes sur le marché ?
Comment peut-on les conserver ?
Comment les définir ?
Les bouillettes sont des appâts en forme de bille fabriquées à base de farines .
Elles ont d’abord été utilisées en Angleterre (boilies) pour la pêche de la carpe et sont maintenant utilisées pour pêcher le silure ou les brèmes en adaptant leur diamètre.
Au fur et à mesure de leur développement et de leur utilisation, leur fabrication et leur composition se sont affinées et diversifiées.
Aujourd’hui on trouve des bouillettes d’arômes variés que l’on peut classer en quatre catégories :
- Les fruités
- Les carnés
- Les crémeux
- Les neutres
Les diamètres varient de 6 à 30 mm voire 50 mm pour la pêche du silure. Elles peuvent être de toutes les couleurs (certaines sont même bicolores).
Leur péremption est variable en fonction de leur mode de fabrication (voir chapitre sur la conservation).
Leur composition est extrêmement variable. Les bouillettes sont constituées d’une base de farine animale ou végétale et de très nombreux ingrédients peuvent y être incorporés pour les rendre plus attractives aux yeux des carpes.
La bouillette est un appât qui résiste très bien au lancé ce qui permet des distances de pêche de plus de 100 m et reste « pêchant » pendant plusieurs heures dans l’eau.
Il existe plusieurs sortes debouillettes :
Les fraiches
- Les longues conservations
- Les pop up. – Les bouillettes boostées
- Les solubles
Les hameçons
Les hameçons destinés à la pêche de la Carpe doivent êtres robustes et piquants. Il s’agit essentiellement de modèles à oeillet fabriqués en carbone. Le piquant d’un hameçon peut s’évaluer sur le dessus de l’ongle et sa robustesse à l’aide d’une pince. Il faut vérifier l’état de l’hameçon après chaque capture ou accrochage et ne pas hésiter à le changer si nécessaire. Il existe des formes variées d’hameçon à Carpe. Les hameçons à hampe courte ou moyenne et à pointe rentrante sont plutôt destinés à la pêche sur le fond alors que les modèles à hampe longue et à pointe droite sont plus adaptés aux montages flottants.
La taille de l’hameçon doit être proportionnée à celle de l’esche. Elle est généralement comprise entre le n°1 et le n°6. Il vaut mieux se référer à la taille réelle de l’hameçon plutôt qu’au numéro indiqué sur la pochette car il y a de grandes différences entre les marques (un hameçon n°2 de chez X correspond souvent à un n°4 de chez Y…).
La tresse pour bas de ligne
La plupart des carpistes utilisent des bas de ligne en tresse. De part sa souplesse la tresse permet une présentation discrète et naturelle de l’esche. La tresse offre en plus l’avantage d’être très résistante ce qui n’est pas négligeable puisque le bas de ligne est soumis à rude épreuve au cours du combat.
Je vous recommande de choisir une tresse de résistance comprise entre 12 et 20 lbs (mieux vaut choisir une tresse de résistance inférieure au corps de ligne pour que les casses éventuelles se produisent sur le bas de ligne).
La tresse pour bas de ligne est conditionnée en bobines de 10 à 25 m.
Certains pêcheurs préfèrent utiliser des bas de ligne en nylon. En effet, la rigidité du nylon permet de diminuer les emmêlements et d’assurer un meilleur autoferrage.
Les émerillons
Ils permettent de raccorder le bas de ligne au corps de ligne et limitent le vrillage du fil. On utilise des émerillons barils qui sont plus discrets et plus robustes que les émerillons à agrafe. Pour relier le bas de ligne ou le corps de ligne à l’émerillon on peut réaliser un nœud « cuillère » ou un nœud « palomar ».
Un sachet de 10 émerillons barils coûte environ 7 €.
Les anti-emmêleurs ou anti-angles
Leur rôle est d’éviter les emmêlements entre le bas de ligne et le corps de ligne au cours du lancer. Ils sont constitués par un tube en plastique rigide ou souple muni d’un système de fixation pour la plombée. Il existe deux systèmes d’attache pour la plombée : les agrafes métalliques et les « clips-plombs » en plastique.
Les agrafes métalliques constituent le système le plus ancien et le plus répandu. L’agrafe est portée par une perle de potence collée à quelques centimètres de l’extrémité du tube anti-emmêleur.
Les clips-plombs en plastique sont apparus au milieu des années 90. Ils sont de plus en plus utilisés car ils réduisent encore plus les risques d’emmêlements et permettent au poisson de se débarrasser plus facilement du plomb en cas de casse.
Pour une efficacité optimale, la longueur de l’anti-emmêleur devrait théoriquement être supérieure d’un tiers à celle du bas de ligne (soit une longueur de 30 à 50 cm).
Pour la pêche à courte distance, les risques d’emmêlements sont moindres et l’anti-emmêleur sert surtout à supporter la plombée et éventuellement à rendre le montage fixe. Pour plus de discrétion, je préfère donc souvent raccourcir mes anti-emmêleurs à une dizaine de centimètres. Cette longueur assure tout de même une rigidité suffisante à la partie terminale de la ligne pour limiter les emmêlements.
On trouve différentes couleurs d’anti-emmêleurs : noir opaque, translucide teinté de vert ou de marron, complètement transparent… Il ne semble pas qu’une de ces couleurs soit supérieure aux autres.
Souple ou rigide ? Là encore, cela ne semble pas avoir une grande importance. Les tubes anti-emmêleurs rigides ont une meilleure pénétration dans l’air et sont de ce fait peut-être un peu plus performants que les tubes souples pour la pêche à longue distance. Par contre, sur fond vaseux, les anti-emmêleurs rigides ont tendance à se planter dans le substrat, ce qui pourrait les rendre moins discret que les anti-emmêleurs souples.
Un sachet de 3 anti-emmêleurs coûte de 1,5 € à 3 €. On peut aussi acheter tube anti-emmêleur en rouleau, des perles à agrafe et des clips-plombs séparément ce qui revient moins cher.